Redouté encore il y a quelque mois, Seif al-Islam Kadhafi, un fils de Mouammar Kadhafi, est aujourd’hui considéré comme un « criminel inoffensif » et pourra rester prisonnier à Zenten dans l’ouest libyen, jusqu’à son procès. « Pour Zenten, il n’est qu’un criminel inoffensif. Il ne présente pas de danger et nous n’avons pas de problème à le garder jusqu’à son procès si c’est mieux pour la Libye », affirme Ibrahim Turki, responsable local des affaires sanitaires pour le Conseil national de transition (CNT).
Capturé le 19 novembre par des combattants de cette ville située à 170 kilomètres au sud-ouest de Tripoli dans les montagnes berbères, Seif al-Islam, 39 ans, longtemps présenté comme le successeur potentiel de son père, était en fuite depuis trois mois.
Plusieurs personnes interrogées par l’AFP à Zenten indiquent qu’il est régulièrement déplacé en secret d’un endroit à un autre dans la ville pour éviter qu’il ne subisse le même sort que son père tué après avoir dirigé le pays d’un main de fer pendant 42 ans.
Capturé vivant le 2O octobre près de la ville de Syrte par une brigade venue de la ville de Misrata (ouest), il a ensuite été tué dans des circonstances qui restent obscures.
Sa mort a suscité des protestations internationales et les nouveaux dirigeants libyens ont ordonné une enquête.
Les habitants de Zenten pensaient initialement que Seif al-Islam allait subir le même sort.
« Nous avions peur qu’il ne soit traité comme son père. Mais il est maintenant détenu dans des conditions sûres et ne pose pas de danger pour la Libye ou Zenten », assure Chaabane al-Waër, 48 ans, un habitant de la ville. « Il pourrait rester ici, même un an, sans problème ».
Pour le moment, rien n’indique qu’il pourrait être transféré vers la capitale Tripoli.
« Il se trouve dans un endroit sûr », a déclaré le vice-Premier ministre Moustapha Bou Chagour à Tripoli. « Il est traité conformément aux critères internationaux et continue de l’être, et pas comme lui-même avait traité nos prisonniers ».
Dans les jours suivants sa capture, des rumeurs avaient circulé sur le refus des membres du Conseil militaire de Zenten de le remettre aux autorités tant que le commandant de la brigade qui l’avait arrêté n’aurait pas été nommé ministre de la Défense dans le nouveau gouvernement. Ce commandant, Oussama Jouili, a ensuite été nommé ministre de la Défense le 22 novembre.
Le procès de Seif al-Islam est un défi pour les nouveaux dirigeants libyens car il est l’objet d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes contre l’Humanité commis durant la révolte populaire qui avait dégénéré en guerre civile (février-octobre).
Le procureur de la CPI, Luis Moreno-Ocampo, a indiqué que la tenue du procès en Libye était « une possibilité ». Si la Libye souhaite le juger elle-même, elle doit soumettre une demande en ce sens à la CPI et convaincre les juges qu’elle en a la volonté et est en mesure de le faire, a-t-il précisé.
Selon M. Chagour, Seif al-Islam aura un procès « équitable » qui se « déroulera au moment opportun ».
Les habitants de Zenten estiment qu’un jugement équitable du fils Kadhafi sera une opportunité pour redorer la réputation de la Libye après la mort de son père.
« Il a droit à un procès équitable et il en aura un, j’en suis certain », affirme Salam Ali Ahmed, un épicier dont le magasin fait face sur la place centrale aux portraits d’habitants de Zenten tués par les pro-Kadhafi pendant la révolution. « Le procès pourrait se tenir en Libye ou devant la CPI ».
Pour Chaabane al-Waër, Seif al-Islam doit être considéré innocent jusqu’à temps que sa culpabilité soit prouvée. « Seul un procès juste peut prouver ce qu’il a fait. Nous devons prouver qu’il a ordonné le meurtre de Libyens pendant la révolte et qu’il a utilisé de l’argent libyen pour le faire. Peut-être qu’il n’est pas coupable de cela ».
Capturé le 19 novembre par des combattants de cette ville située à 170 kilomètres au sud-ouest de Tripoli dans les montagnes berbères, Seif al-Islam, 39 ans, longtemps présenté comme le successeur potentiel de son père, était en fuite depuis trois mois.
Plusieurs personnes interrogées par l’AFP à Zenten indiquent qu’il est régulièrement déplacé en secret d’un endroit à un autre dans la ville pour éviter qu’il ne subisse le même sort que son père tué après avoir dirigé le pays d’un main de fer pendant 42 ans.
Capturé vivant le 2O octobre près de la ville de Syrte par une brigade venue de la ville de Misrata (ouest), il a ensuite été tué dans des circonstances qui restent obscures.
Sa mort a suscité des protestations internationales et les nouveaux dirigeants libyens ont ordonné une enquête.
Les habitants de Zenten pensaient initialement que Seif al-Islam allait subir le même sort.
« Nous avions peur qu’il ne soit traité comme son père. Mais il est maintenant détenu dans des conditions sûres et ne pose pas de danger pour la Libye ou Zenten », assure Chaabane al-Waër, 48 ans, un habitant de la ville. « Il pourrait rester ici, même un an, sans problème ».
Pour le moment, rien n’indique qu’il pourrait être transféré vers la capitale Tripoli.
« Il se trouve dans un endroit sûr », a déclaré le vice-Premier ministre Moustapha Bou Chagour à Tripoli. « Il est traité conformément aux critères internationaux et continue de l’être, et pas comme lui-même avait traité nos prisonniers ».
Dans les jours suivants sa capture, des rumeurs avaient circulé sur le refus des membres du Conseil militaire de Zenten de le remettre aux autorités tant que le commandant de la brigade qui l’avait arrêté n’aurait pas été nommé ministre de la Défense dans le nouveau gouvernement. Ce commandant, Oussama Jouili, a ensuite été nommé ministre de la Défense le 22 novembre.
Le procès de Seif al-Islam est un défi pour les nouveaux dirigeants libyens car il est l’objet d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes contre l’Humanité commis durant la révolte populaire qui avait dégénéré en guerre civile (février-octobre).
Le procureur de la CPI, Luis Moreno-Ocampo, a indiqué que la tenue du procès en Libye était « une possibilité ». Si la Libye souhaite le juger elle-même, elle doit soumettre une demande en ce sens à la CPI et convaincre les juges qu’elle en a la volonté et est en mesure de le faire, a-t-il précisé.
Selon M. Chagour, Seif al-Islam aura un procès « équitable » qui se « déroulera au moment opportun ».
Les habitants de Zenten estiment qu’un jugement équitable du fils Kadhafi sera une opportunité pour redorer la réputation de la Libye après la mort de son père.
« Il a droit à un procès équitable et il en aura un, j’en suis certain », affirme Salam Ali Ahmed, un épicier dont le magasin fait face sur la place centrale aux portraits d’habitants de Zenten tués par les pro-Kadhafi pendant la révolution. « Le procès pourrait se tenir en Libye ou devant la CPI ».
Pour Chaabane al-Waër, Seif al-Islam doit être considéré innocent jusqu’à temps que sa culpabilité soit prouvée. « Seul un procès juste peut prouver ce qu’il a fait. Nous devons prouver qu’il a ordonné le meurtre de Libyens pendant la révolte et qu’il a utilisé de l’argent libyen pour le faire. Peut-être qu’il n’est pas coupable de cela ».
AFP
