Le président tchadien Idriss Déby Itno a condamné vendredi les exactions commises sur les ressortissants tchadiens en Centrafrique, assurant qu’elles ne resteraient « pas impunies », lors d’une visite aux familles rapatriées à N’Djamena.
« Ceux qui se sont attaqués aux Tchadiens et qui continuent à s’attaquer aux Tchadiens, ceux qui ont assassiné les Tchadiens et qui continuent à assassiner les Tchadiens ne resteront pas impunis, je vous rassure, quelle que soit la manière », a déclaré le président tchadien.
« S’attaquer à des femmes, à des enfants, sélectivement des Tchadiens, les assassiner, les tuer, cela est intolérable » a ajouté M. Déby, en visitant l’un des quatre centre sociaux prévus pour les accueillir.
« Environ 150.000 Centrafricains vivent au Tchad, ils ne sont pas inquiétés et ils ne seront jamais inquiétés », a-t-il toutefois assuré.
Le président Déby a lancé un appel « à la solidarité nationale pour venir en aide aux rapatriés ».
Rappelant que le Tchad avait « perdu 23 soldats depuis 1995 » en Centrafrique, le président a affirmé qu’il venait « encore de perdre un nombre important qu’on ne connait pas actuellement de nos compatriotes ».
Le rôle du Tchad, considéré comme la puissance régionale qui a mis en place l’ex-chef rebelle et président Michel Djotodia, est très controversé à Bangui.
Les soldats tchadiens membres de la force africaine (Misca), censée être neutre, sont accusés de complicité avec les ex-rebelles de la Séléka – au pouvoir depuis mars – par la population majoritairement chrétienne. Celle-ci, s’en prend, en retour, aux civils tchadiens, des commerçants musulmans pour la plupart, les obligeant à fuir le pays.
« Ceux qui se sont attaqués aux Tchadiens et qui continuent à s’attaquer aux Tchadiens, ceux qui ont assassiné les Tchadiens et qui continuent à assassiner les Tchadiens ne resteront pas impunis, je vous rassure, quelle que soit la manière », a déclaré le président tchadien.
« S’attaquer à des femmes, à des enfants, sélectivement des Tchadiens, les assassiner, les tuer, cela est intolérable » a ajouté M. Déby, en visitant l’un des quatre centre sociaux prévus pour les accueillir.
« Environ 150.000 Centrafricains vivent au Tchad, ils ne sont pas inquiétés et ils ne seront jamais inquiétés », a-t-il toutefois assuré.
Le président Déby a lancé un appel « à la solidarité nationale pour venir en aide aux rapatriés ».
Rappelant que le Tchad avait « perdu 23 soldats depuis 1995 » en Centrafrique, le président a affirmé qu’il venait « encore de perdre un nombre important qu’on ne connait pas actuellement de nos compatriotes ».
Le rôle du Tchad, considéré comme la puissance régionale qui a mis en place l’ex-chef rebelle et président Michel Djotodia, est très controversé à Bangui.
Les soldats tchadiens membres de la force africaine (Misca), censée être neutre, sont accusés de complicité avec les ex-rebelles de la Séléka – au pouvoir depuis mars – par la population majoritairement chrétienne. Celle-ci, s’en prend, en retour, aux civils tchadiens, des commerçants musulmans pour la plupart, les obligeant à fuir le pays.
Environ 12.000 Tchadiens ont pour l’instant été rapatriés dans leur pays d’origine, essentiellement des femmes et des enfants, selon le président.
AFP