Au moins trois détenus ont été tués mardi soir lors d’une tentative d’évasion réprimée par les forces de l’ordre à la prison d’Abidjan, la plus grande de Côte d’Ivoire, a-t-on appris mercredi de source sécuritaire.
« Il y a eu trois morts parmi les détenus et six blessés, des détenus et des gardes pénitentiaires », a indiqué à l’AFP cette source.
Les premiers bilans faisaient état de deux prisonniers tués à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca).
Le gouvernement n’a pas réagi dans l’immédiat à ces nouveaux troubles survenus dans cette prison particulièrement sensible, où sont notamment détenues des personnalités proches du régime déchu de l’ancien président Laurent Gbagbo.
Les forces de l’ordre font « le point des blessés », a souligné un policier présent sur place.
D’autres sources ont parlé de victimes plus nombreuses, sans que ces bilans soient confirmés pour l’heure. Selon des riverains, des tirs nourris se sont longuement fait entendre mardi soir.
« Le bilan est lourd, nous déplorons plusieurs morts et de nombreux blessés par balles », a déclaré un prisonnier joint par téléphone à la Maca.
Selon le policier, « tous les prisonniers ont regagné leur cellule ».
Si les abords de la prison étaient calmes à la mi-journée, des témoins ont raconté que les forces de l’ordre ont tiré des gaz lacrymogènes pour ramener le calme mercredi matin.
« La situation est toujours extrêmement tendue », a souligné la source sécuritaire.
Selon cette source, un détenu a fait une « tentative d’évasion avortée » et c’est quand les forces de sécurité ont voulu le transférer vers une autre prison que « les autres détenus se sont révoltés ».
« Ces détenus ont réussi à se saisir d’armes blanches et de barres de fer et ont attaqué les gardes », ce qui a entraîné l’intervention de la police et de la gendarmerie, arrivées en renfort, a-t-elle précisé.
« Il y a eu trois morts parmi les détenus et six blessés, des détenus et des gardes pénitentiaires », a indiqué à l’AFP cette source.
Les premiers bilans faisaient état de deux prisonniers tués à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca).
Le gouvernement n’a pas réagi dans l’immédiat à ces nouveaux troubles survenus dans cette prison particulièrement sensible, où sont notamment détenues des personnalités proches du régime déchu de l’ancien président Laurent Gbagbo.
Les forces de l’ordre font « le point des blessés », a souligné un policier présent sur place.
D’autres sources ont parlé de victimes plus nombreuses, sans que ces bilans soient confirmés pour l’heure. Selon des riverains, des tirs nourris se sont longuement fait entendre mardi soir.
« Le bilan est lourd, nous déplorons plusieurs morts et de nombreux blessés par balles », a déclaré un prisonnier joint par téléphone à la Maca.
Selon le policier, « tous les prisonniers ont regagné leur cellule ».
Si les abords de la prison étaient calmes à la mi-journée, des témoins ont raconté que les forces de l’ordre ont tiré des gaz lacrymogènes pour ramener le calme mercredi matin.
« La situation est toujours extrêmement tendue », a souligné la source sécuritaire.
Selon cette source, un détenu a fait une « tentative d’évasion avortée » et c’est quand les forces de sécurité ont voulu le transférer vers une autre prison que « les autres détenus se sont révoltés ».
« Ces détenus ont réussi à se saisir d’armes blanches et de barres de fer et ont attaqué les gardes », ce qui a entraîné l’intervention de la police et de la gendarmerie, arrivées en renfort, a-t-elle précisé.
La prison de la capitale économique ivoirienne, qui compte quelque 5.000 détenus selon les derniers chiffres disponibles, avait subi d’importantes évasions en 2012, comme d’autres centres pénitentiaires du pays.
La sécurité a depuis lors été renforcée, en particulier à la Maca. D’ex-combattants ayant pris les armes durant la crise postélectorale de 2010-2011 ont été réinsérés ces derniers mois comme gardes pénitentiaires.
La prison d’Abidjan avait été entièrement vidée de ses détenus et très endommagée au plus fort de cette crise, qui a fait quelque 3.000 morts. Elle avait ensuite subi d’importants travaux de rénovation.
afp
La sécurité a depuis lors été renforcée, en particulier à la Maca. D’ex-combattants ayant pris les armes durant la crise postélectorale de 2010-2011 ont été réinsérés ces derniers mois comme gardes pénitentiaires.
La prison d’Abidjan avait été entièrement vidée de ses détenus et très endommagée au plus fort de cette crise, qui a fait quelque 3.000 morts. Elle avait ensuite subi d’importants travaux de rénovation.
afp