Le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) a pris le pouvoir en France. Ses militants étaient plusieurs milliers à sillonner les rues de Paris le samedi 22 août pour dire oui à la candidature du président ivoirien, Alassane Ouattara, candidat à la présidentielle du 31 octobre 2020.
La machine RHDP broie tout sur son passage. Jamais les militants d’un parti politique ivoirien n’avaient envahi en aussi grand nombre la capitale française. Du coup, la minorité bruyante s’est tue… Sous la houlette de son directeur exécutif adjoint, en charge des militants de l’extérieur, Lanciné Diaby, le parti au pouvoir dont le candidat aux prochaines élections présidentielles d’octobre 2020 n’est autre qu’Alassane Ouattara, est passé à la vitesse supérieure. Les nombreux militants, tous vêtus aux couleurs du parti (orange), étaient plus de 14.000 personnes à dompter la célèbre place de la Bastille, à Paris, le samedi 22 août, jour de l’investiture de leur champion. Il y avait foule ! Gnizako Gogoua, premier responsable du RHDP-France, s’est réjoui de la mobilisation inédite transformée en marée orange. Venus des recoins de la France, ils ont dit oui au 1er mandat de la troisième République pour Alassane Ouattara, au pouvoir depuis avril 2011. Heureux de voir l’importante mobilisation et la détermination des militants, Lanciné Diaby a lâché : « Le 31 octobre 2020, c’est comment ? C’est un coup KO ! Allez réveiller l’opposition. Peut-être qu’ils vont se réveiller après le 31 octobre (…) Vous avez démontré à la communauté internationale que vous aimez vraiment Alassane Ouattara. Je voudrais aussi dire merci aux délégations d’Europe qui sont venues se joindre à nous à Paris. Je tire mon chapeau au RHDP France ». Avant de promettre que le prochain rendez-vous des militants du Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) aura lieu à Bruxelles (Belgique). Deux jours plus tard, il avait encore donné rendez-vous aux militants du RHDP à l’hôtel Pullman Suffren, dans le XVè arrondissement à Paris, pour galvaniser ses troupes en ordre de bataille. En effet, dans un cadre feutré, les responsables ont tracé les sillons de la victoire.
Alain Dossou