Le procès en appel de Vital Kamerhe, directeur de cabinet et ex-principal allié président de la République démocratique du Congo Félix Tshisekedi, a été renvoyé au 7 août, a appris l’AFP auprès de son avocat.
Prévu pour vendredi, « le procès en appel a été renvoyé au 7 août pour des raisons procédurales », a déclaré à l’AFP me Jean-Marie Kabengela, avocat de M. Kamerhe.
Ex-président de l’Assemblée nationale, M. Kamerhe, 61 ans, s’est désisté en faveur de l’actuel chef de l’État Félix Tshisekedi lors de la campagne électorale fin 2018.
Arrêté le 8 avril, il a été condamné à 20 ans de « travaux forcés » (dans les faits, de la prison) avec l’entrepreneur libanais Jammal Samih, 79 ans, pour le détournement d’environ 50 millions de dollars.
M. Kamerhe clame son innoncence et ses avocats dénoncent une « justice expéditive ».
Jeudi, les partisans de M. Kamerhe se sont mobilisés dans son fief de Bukavu au Sud-Kivu et à Goma, dans la province voisine du Nord-Kivu, à l’appel de son parti, l’Union pour la nation congolaise (UNC).
Ils exigeaient « l’implication du président de la République » afin que son directeur de cabinet « bénéficie d’un procès équitable » en appel.