A la recherche d’un pays pour abriter la IXe édition des Jeux de la Francophonie, prévue du 23 juillet au 1er aout 2021, le Comité d’organisation a finalement opté pour la RD Congo. Toutefois, trois conditions majeures ont été soumises au pays d’Etienne Tshikesedi.
Ouf ! Le Comité International des Jeux de la Francophonie (CIJF) peut respirer. Il a attribué le mardi 2 juillet l’organisation à la République démocratique du Congo. Il faut dire que depuis le désistement du Canada Nouveau-Brunswick et les appels à candidatures, le temps semblait long.
Ce sera donc la RD Congo ! Ce pays a été choisi le 2 juillet à Paris par les représentants personnels des chefs d’Etat et de gouvernement, à la faveur de la 107è session du Conseil permanent de la Francophonie. Isabel Machik Tsombe, représentante personnelle du chef de l’Etat congolais à la Francophonie, a salué le choix porté sur son pays tout en indiquant que cette désignation traduit la volonté de Félix Tshisékédi Tshilombo de voir la RD Congo jouer un rôle déterminant au sein de cette organisation.
Dès lors, la RD Congo est appelée à élaborer le cahier de charges, à constituer le Comité national mais surtout à entamer avant fin octobre 2019 les travaux du village de la Francophonie. Déjà, beaucoup se demandent si le Congo peut réussir l’organisation de cet évènement. En effet, pour la réussite d’un tel évènement, il faut impérativement des moyens financiers colossaux, des infrastructures sportives et hôtelières mais surtout l’adhésion du pays hôte. En 2017, Abidjan avait mis la barre (trop) haute avec une organisation à l’Européenne.
Après Rabat et Casablanca (Maroc, 1989), Paris (France, 1994), Antananarivo (Madagascar, 1997), Ottawa et Hull (Canada, Canada-Québec, 2001), Niamey (Niger, 2005), Beyrouth (Liban, 2009), Nice (France, 2013) et Abidjan (Côte d’Ivoire, 2017), c’est donc la RD Congo qui accueillera les meilleurs jeunes talents et sportifs francophones lors des IXes Jeux de la Francophonie.
Guy Florentin Yameogo pour Diasporas-News
