La sécurité a été renforcée à la prison centrale de Bukavu, dans l’est de la République démocratique du Congo, après une tentative d’évasion ratée dimanche qui a coûté la vie à huit détenus civils et militaires. « Au niveau de la prison, des mesures particulières de sécurité ont été prises. La police a été mise à contribution pour renforcer cette sécurité », a déclaré lundi à l’AFP Marcellin Cishambo, le gouverneur de la province du Sud-Kivu, dont Bukavu est la capitale.
« Un peloton de quarante policiers a été déployé » sur place, a confirmé à l’AFP le général Gaston Luzembo, commissaire provincial de la police du Sud-Kivu.
Dimanche matin, huit personnes sont mortes et 44 ont été blessées au cours d’une tentative d’évasion à la grenade.
« Un prévenu colonel a remis une grenade à un prévenu civil et lui a dit de la jeter devant le portail de la prison pour créer une panique générale et faciliter l’évasion », avait expliqué le général Luzembo.
« N’étant pas un militaire, le civil a dégoupillé la grenade, l’a gardée et elle a explosé entre ses mains. Il y a eu 8 morts: 4 civils et 4 militaires. Il y a aussi eu 44 blessés, dont 32 civils. Les autres sont des militaires », avait ajouté ce responsable.
Le gouverneur a confirmé les huit morts mais parle de 49 blessés, dont « 15 blessés légers qui sont restés à la prison, et 34 blessés graves qui ont tous été évacués à l’hôpital de référence de Bukavu ».
« Certains blessés graves devront subir un scanner », a-t-il précisé.
« Nous déplorons cet incident », a dit à l’AFP Sadock Biganza, ministre provincial de la Justice et des Droits humains. « Une enquête a été ouverte: les parquets civil et militaire se sont mis à travailler », a-t-il indiqué.
« Nous devons savoir comment cette grenade s’est retrouvée entre les mains d’un civil en prison », a précisé Pascal Mukonkolé, procureur près de la cour d’appel de Bukavu.
« Si nous découvrons qu’il y a des hommes (civils ou militaires) qui ont emmené la grenade à la prison, les poursuites judiciaires seront engagées contre ces auteurs », a-t-il affirmé.
En RDC, les évasions et les tentatives d’évasions sont très fréquentes et les centres pénitentiaires, datant de l’époque coloniale belge, sont particulièrement vétustes et surpeuplés.
Les prisonniers vivent dans des conditions d’hygiène désastreuses, exposés à de nombreuses maladies, à la déshydratation et à la malnutrition, voire à la famine.
« Un peloton de quarante policiers a été déployé » sur place, a confirmé à l’AFP le général Gaston Luzembo, commissaire provincial de la police du Sud-Kivu.
Dimanche matin, huit personnes sont mortes et 44 ont été blessées au cours d’une tentative d’évasion à la grenade.
« Un prévenu colonel a remis une grenade à un prévenu civil et lui a dit de la jeter devant le portail de la prison pour créer une panique générale et faciliter l’évasion », avait expliqué le général Luzembo.
« N’étant pas un militaire, le civil a dégoupillé la grenade, l’a gardée et elle a explosé entre ses mains. Il y a eu 8 morts: 4 civils et 4 militaires. Il y a aussi eu 44 blessés, dont 32 civils. Les autres sont des militaires », avait ajouté ce responsable.
Le gouverneur a confirmé les huit morts mais parle de 49 blessés, dont « 15 blessés légers qui sont restés à la prison, et 34 blessés graves qui ont tous été évacués à l’hôpital de référence de Bukavu ».
« Certains blessés graves devront subir un scanner », a-t-il précisé.
« Nous déplorons cet incident », a dit à l’AFP Sadock Biganza, ministre provincial de la Justice et des Droits humains. « Une enquête a été ouverte: les parquets civil et militaire se sont mis à travailler », a-t-il indiqué.
« Nous devons savoir comment cette grenade s’est retrouvée entre les mains d’un civil en prison », a précisé Pascal Mukonkolé, procureur près de la cour d’appel de Bukavu.
« Si nous découvrons qu’il y a des hommes (civils ou militaires) qui ont emmené la grenade à la prison, les poursuites judiciaires seront engagées contre ces auteurs », a-t-il affirmé.
En RDC, les évasions et les tentatives d’évasions sont très fréquentes et les centres pénitentiaires, datant de l’époque coloniale belge, sont particulièrement vétustes et surpeuplés.
Les prisonniers vivent dans des conditions d’hygiène désastreuses, exposés à de nombreuses maladies, à la déshydratation et à la malnutrition, voire à la famine.
AFP