Les plongeurs-spéléologues italiens ont suspendu leurs recherches lundi soir autour de l’épave du Costa Concordia, dont le naufrage sur l’île du Giglio a fait six morts, un bilan qui pourrait s’alourdir car 29 personnes manquent encore à l’appel. Un total « de 29 personnes, 4 membres d’équipage et 25 passagers manquent encore à l’appel », a annoncé lors d’une émission télévisée, le commandant général des garde-côtes italiens Marco Brusco.
Selon lui, 6 Italiens et 10 Allemands feraient partie des disparus. Les nationalités des autres n’ont pas été communiquées mais le département d’Etat a lancé un avis de recherche sur un couple d’Américains, Gerald et Barbara Ann Heil. Les sauveteurs avaient jusque là dit rechercher ces deux Américains, quatre Italiens, deux couples de Français et six membres d’équipage.
Les recherches des disparus menées jusqu’à tard avec de puissants projecteurs ont été stoppées dans la soirée dans l’épave du navire, couché en équilibre sur des rochers à moins de 50 mètres de la rive et qui menace de glisser vers des hauts fonds.
Soulignant combien l’exploration du navire est « dangereuse », M. Brusco a estimé qu’il « reste une lueur d’espoir » car il « y a encore des zones à contrôler ». Des experts ont comparé leur travail à celui de spéléologues dans une grotte.
Selon lui, 6 Italiens et 10 Allemands feraient partie des disparus. Les nationalités des autres n’ont pas été communiquées mais le département d’Etat a lancé un avis de recherche sur un couple d’Américains, Gerald et Barbara Ann Heil. Les sauveteurs avaient jusque là dit rechercher ces deux Américains, quatre Italiens, deux couples de Français et six membres d’équipage.
Les recherches des disparus menées jusqu’à tard avec de puissants projecteurs ont été stoppées dans la soirée dans l’épave du navire, couché en équilibre sur des rochers à moins de 50 mètres de la rive et qui menace de glisser vers des hauts fonds.
Soulignant combien l’exploration du navire est « dangereuse », M. Brusco a estimé qu’il « reste une lueur d’espoir » car il « y a encore des zones à contrôler ». Des experts ont comparé leur travail à celui de spéléologues dans une grotte.
Le Concordia qui transportait 4.229 personnes, quelque 3.200 touristes et un millier de membres d’équipage, a fait naufrage vendredi soir après avoir heurté un rocher près de l’île du Giglio, en Toscane (centre ouest).
La catastrophe a fait au moins six morts, dont quatre touristes, deux Français, un Italien et un Espagnol, et un homme d’équipage péruvien. Le corps d’une sixième victime localisée à l’aube a été extrait lundi après-midi du navire.
Outre la tragédie humaine, les autorités s’activent pour éviter un « désastre » écologique avec la fuite des 2.380 tonnes de carburant, du gazole dense et lourd, encore dans les entrailles du mastodonte. En milieu d’après-midi, un liquide huileux s’est écoulé aux abords de l’épave.
Dans la soirée, le ministre de l’Environnement Corrado Clini a indiqué qu’il ne s’agit « apparemment pas d’une fuite de carburant ».
Le gouvernement entend toutefois décréter dès cette semaine l’état de catastrophe naturelle sur la zone pour mobiliser un maximum de ressources financières et humaines afin d’éviter une pollution du parc naturel entourant le Giglio. Le maire de l’île Sergio Ortelli a confié redouter cette « bombe écologique ».
Une équipe d’experts de la société néerlandaise Smit&Salvage tente de mettre le navire en sécurité, en disposant des bouées jaunes en forme de saucisses.
En attendant, le commandant du Costa Concordia, Francesco Schettino, est de plus en plus dans la ligne de mire. En détention à Grosseto (centre) en raison d’un « risque de fuite », Francesco Schettino a été placé sous surveillance spéciale avec l’aide d’un psychologue lundi, même s’il « n’a pas manifesté d’intentions suicidaires », selon une responsable de l’administration pénitentière.
La catastrophe a fait au moins six morts, dont quatre touristes, deux Français, un Italien et un Espagnol, et un homme d’équipage péruvien. Le corps d’une sixième victime localisée à l’aube a été extrait lundi après-midi du navire.
Outre la tragédie humaine, les autorités s’activent pour éviter un « désastre » écologique avec la fuite des 2.380 tonnes de carburant, du gazole dense et lourd, encore dans les entrailles du mastodonte. En milieu d’après-midi, un liquide huileux s’est écoulé aux abords de l’épave.
Dans la soirée, le ministre de l’Environnement Corrado Clini a indiqué qu’il ne s’agit « apparemment pas d’une fuite de carburant ».
Le gouvernement entend toutefois décréter dès cette semaine l’état de catastrophe naturelle sur la zone pour mobiliser un maximum de ressources financières et humaines afin d’éviter une pollution du parc naturel entourant le Giglio. Le maire de l’île Sergio Ortelli a confié redouter cette « bombe écologique ».
Une équipe d’experts de la société néerlandaise Smit&Salvage tente de mettre le navire en sécurité, en disposant des bouées jaunes en forme de saucisses.
En attendant, le commandant du Costa Concordia, Francesco Schettino, est de plus en plus dans la ligne de mire. En détention à Grosseto (centre) en raison d’un « risque de fuite », Francesco Schettino a été placé sous surveillance spéciale avec l’aide d’un psychologue lundi, même s’il « n’a pas manifesté d’intentions suicidaires », selon une responsable de l’administration pénitentière.
Un enregistrement d’une de ses conversations avec les garde-côtes aggrave les éléments à charge contre lui en montrant qu’il a quitté le navire bien avant le dernier évacué contre toutes les règles en vigueur dans la marine et a même refusé de remonter à bord.
« Commandant, c’est un ordre, c’est moi qui commande maintenant, vous devez aller à la proue, remonter à bord et coordonner les secours », intime un officier de la capitainerie à M. Schettino, selon une retranscription diffusée par l’agence Ansa.
L’avocat du capitaine, Me Bruno Leporatti, qui lui a rendu visite lundi, l’a décrit comme « accablé par les pertes humaines et fortement perturbé par ce qui s’est passé », tout en estimant que la nuit du naufrage, il a « conservé la lucidité nécessaire » pour faire s’échouer le navire près de la rive, « sauvant la vie de de nombreuses personnes ».
« Commandant, c’est un ordre, c’est moi qui commande maintenant, vous devez aller à la proue, remonter à bord et coordonner les secours », intime un officier de la capitainerie à M. Schettino, selon une retranscription diffusée par l’agence Ansa.
L’avocat du capitaine, Me Bruno Leporatti, qui lui a rendu visite lundi, l’a décrit comme « accablé par les pertes humaines et fortement perturbé par ce qui s’est passé », tout en estimant que la nuit du naufrage, il a « conservé la lucidité nécessaire » pour faire s’échouer le navire près de la rive, « sauvant la vie de de nombreuses personnes ».
De nombreux témoignages sont néanmoins accablants pour M. Schettino, soupçonné de s’être approché bien trop près des côtes pour effectuer une parade, surnommée l' »inchino » (la révérence), toutes lumières allumées et à grand renfort de sirènes afin de saluer les habitants de l’île.
Le patron de Costa Crociere, société propriétaire du paquebot, a également dénoncé une erreur « humaine » et s’est « dissocié » du commandant, lundi au siège de la compagnie à Gênes (centre de l’Italie), où les drapeaux étaient en berne.
Emu aux larmes, Pier Luigi Foschi, a rendu un hommage appuyé aux membres d’équipage « qui se sont tous comportés en héros » et ont réussi à évacuer « plus de 4.000 personnes en deux heures ».
Le Pdg de Costa Crociere (groupe américain Carnival) a affirmé que la trajectoire qu’a décidé de prendre le commandant était « une initiative de sa propre volonté, contraire aux règles écrites, certifiées » par la compagnie.
La catastrophe, qui rappelle le naufrage du Titanic cent ans après la tragédie, a aussi son lot de héros. Tel le commissaire de bord Manrico Giampietroni qui a sauvé des dizaines de personnes avant de tomber dans un trou, se fracturant une jambe. Il a été secouru dimanche après avoir passé 36 heures bloqué dans l’épave.
Un couple de jeunes mariés sud-coréens, qui a pu lui aussi être sauvé, a raconté son cauchemar à l’agence sud-coréenne Yonhap.
Le croisiériste américain Carnival, dont le titre a perdu en une séance 16,46% à la Bourse de Londres, a chiffré entre 85 et 95 millions de dollars l’impact immédiat sur ses comptes du naufrage.
L’Organisation maritime internationale (OMI), qui dépend de l’ONU, a estimé qu’il fallait « tirer les leçons » de la catastrophe et « si nécessaire » revoir les règles de sécurité sur les grands navires de passagers. En raison de la catastrophe, elle a annulé lundi des commémorations pour le centenaire du naufrage du Titanic en avril 1912.
Prémonition ou ironie du sort, le commandant Schettino avait déclaré en 2010 à un journal tchèque: « Je ne voudrais jamais être dans le rôle du commandant du Titanic ».
Le patron de Costa Crociere, société propriétaire du paquebot, a également dénoncé une erreur « humaine » et s’est « dissocié » du commandant, lundi au siège de la compagnie à Gênes (centre de l’Italie), où les drapeaux étaient en berne.
Emu aux larmes, Pier Luigi Foschi, a rendu un hommage appuyé aux membres d’équipage « qui se sont tous comportés en héros » et ont réussi à évacuer « plus de 4.000 personnes en deux heures ».
Le Pdg de Costa Crociere (groupe américain Carnival) a affirmé que la trajectoire qu’a décidé de prendre le commandant était « une initiative de sa propre volonté, contraire aux règles écrites, certifiées » par la compagnie.
La catastrophe, qui rappelle le naufrage du Titanic cent ans après la tragédie, a aussi son lot de héros. Tel le commissaire de bord Manrico Giampietroni qui a sauvé des dizaines de personnes avant de tomber dans un trou, se fracturant une jambe. Il a été secouru dimanche après avoir passé 36 heures bloqué dans l’épave.
Un couple de jeunes mariés sud-coréens, qui a pu lui aussi être sauvé, a raconté son cauchemar à l’agence sud-coréenne Yonhap.
Le croisiériste américain Carnival, dont le titre a perdu en une séance 16,46% à la Bourse de Londres, a chiffré entre 85 et 95 millions de dollars l’impact immédiat sur ses comptes du naufrage.
L’Organisation maritime internationale (OMI), qui dépend de l’ONU, a estimé qu’il fallait « tirer les leçons » de la catastrophe et « si nécessaire » revoir les règles de sécurité sur les grands navires de passagers. En raison de la catastrophe, elle a annulé lundi des commémorations pour le centenaire du naufrage du Titanic en avril 1912.
Prémonition ou ironie du sort, le commandant Schettino avait déclaré en 2010 à un journal tchèque: « Je ne voudrais jamais être dans le rôle du commandant du Titanic ».