Le Niger n’extradera pas pour l’heure Saadi Kadhafi, fils du défunt dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, bien qu’il ait « violé » ses conditions d’asile par une déclaration « subversive » sur une télévision arabe, a affirmé samedi le gouvernement nigérien. « Notre position reste la même: nous remettrons Saadi Kadhafi à un gouvernement qui a une justice indépendante et impartiale, c’est clair », a déclaré le porte-parole Marou Amadou devant la presse à Niamey.
« Notre position est simple, nous ne pouvons pas livrer quelqu’un là où il risque de connaître la mort et là où il n’est pas susceptible d’avoir un procès digne », a-t-il insisté.
Le Conseil national de transition libyen (CNT) a demandé samedi au Niger de lui remettre Saadi Kadhafi après que celui-ci a, dans des déclarations à la chaîne Al-Arabiya, promis de retourner en Libye et affirmé qu' »une rébellion s’étend jour après jour » dans le pays.
« Le CNT demande au gouvernement du Niger de remettre immédiatement Saadi et les autres fugitifs aux autorités libyennes en vue de maintenir ses relations avec le peuple libyen », a indiqué le nouveau porte-parole du Conseil, Mohamed Nasr al-Harizi, dans un communiqué.
« Nous voudrions dire au régime du CNT que le gouvernement du Niger est loin d’avoir cautionné ou suscité cette affaire, nous sommes tout aussi sérieusement déçus », a souligné Marou Amadou.
« Je dis avec beaucoup d’amertume que Saadi Kadhafi, en annonçant l’imminence d’un soulèvement en Libye, a contrevenu aux consignes et aux conditions sous lesquelles nous l’avons accueilli », a-t-il indiqué.
Selon lui, Saadi Kadhafi et la trentaine d’autres proches du défunt « Guide » libyen réfugiés au Niger « doivent s’abstenir de tout agissement, tout comportement subversif ». La déclaration de Saadi est « subversive et malheureuse », a-t-il dénoncé.
M. Amadou a souligné « la faiblesse » du dispositif sécuritaire autour de Saadi Kadhafi. Il a assuré que « ces mesures de surveillance ont d’ores et déjà été sérieusement renforcées » et que le gouvernement envisageait des sanctions contre ceux qui étaient chargés de sa sécurité.
Il a souligné que le Niger était prêt à remettre Saadi Kadhafi à la Cour pénale internationale (CPI). « A plusieurs reprises nous avions autorisé la Cour pénale internationale qui a voulu se saisir de ce dossier, elle n’est jamais hélas arrivée », a-t-il déploré.
Samedi, le ministre nigérien des Affaires étrangères, Mohamed Bazoum, a appelé son homologue libyen Achour Ben Khayal pour exprimer ses « regrets et excuses au gouvernement et au peuple libyen », après les déclarations de Saadi Kadhafi, a rapporté l’agence officielle libyenne Lana.
Saadi Kadhafi, 38 ans, s’est réfugié en septembre 2011 au Niger, qui lui a accordé l’asile pour « raisons humanitaires ».
Les autorités libyennes l’accusent de « s’être emparé de biens par la force et l’intimidation quand il dirigeait la Fédération libyenne de football ». Interpol avait émis une « notice rouge » pour demander à ses 188 pays membres son arrestation.
« Notre position est simple, nous ne pouvons pas livrer quelqu’un là où il risque de connaître la mort et là où il n’est pas susceptible d’avoir un procès digne », a-t-il insisté.
Le Conseil national de transition libyen (CNT) a demandé samedi au Niger de lui remettre Saadi Kadhafi après que celui-ci a, dans des déclarations à la chaîne Al-Arabiya, promis de retourner en Libye et affirmé qu' »une rébellion s’étend jour après jour » dans le pays.
« Le CNT demande au gouvernement du Niger de remettre immédiatement Saadi et les autres fugitifs aux autorités libyennes en vue de maintenir ses relations avec le peuple libyen », a indiqué le nouveau porte-parole du Conseil, Mohamed Nasr al-Harizi, dans un communiqué.
« Nous voudrions dire au régime du CNT que le gouvernement du Niger est loin d’avoir cautionné ou suscité cette affaire, nous sommes tout aussi sérieusement déçus », a souligné Marou Amadou.
« Je dis avec beaucoup d’amertume que Saadi Kadhafi, en annonçant l’imminence d’un soulèvement en Libye, a contrevenu aux consignes et aux conditions sous lesquelles nous l’avons accueilli », a-t-il indiqué.
Selon lui, Saadi Kadhafi et la trentaine d’autres proches du défunt « Guide » libyen réfugiés au Niger « doivent s’abstenir de tout agissement, tout comportement subversif ». La déclaration de Saadi est « subversive et malheureuse », a-t-il dénoncé.
M. Amadou a souligné « la faiblesse » du dispositif sécuritaire autour de Saadi Kadhafi. Il a assuré que « ces mesures de surveillance ont d’ores et déjà été sérieusement renforcées » et que le gouvernement envisageait des sanctions contre ceux qui étaient chargés de sa sécurité.
Il a souligné que le Niger était prêt à remettre Saadi Kadhafi à la Cour pénale internationale (CPI). « A plusieurs reprises nous avions autorisé la Cour pénale internationale qui a voulu se saisir de ce dossier, elle n’est jamais hélas arrivée », a-t-il déploré.
Samedi, le ministre nigérien des Affaires étrangères, Mohamed Bazoum, a appelé son homologue libyen Achour Ben Khayal pour exprimer ses « regrets et excuses au gouvernement et au peuple libyen », après les déclarations de Saadi Kadhafi, a rapporté l’agence officielle libyenne Lana.
Saadi Kadhafi, 38 ans, s’est réfugié en septembre 2011 au Niger, qui lui a accordé l’asile pour « raisons humanitaires ».
Les autorités libyennes l’accusent de « s’être emparé de biens par la force et l’intimidation quand il dirigeait la Fédération libyenne de football ». Interpol avait émis une « notice rouge » pour demander à ses 188 pays membres son arrestation.
AFP