Dans ce contexte troublé, une source à l’aéroport militaire de Ndolo avait déclaré que des hommes armés avaient ouvert le feu sur les installations, provoquant une réplique de soldats. Quelques heures plus tôt, le porte-parole du gouvernement Lambert Mende avait annoncé à l’AFP la mort du colonel Mamadou Ndala, « une perte immense pour les Forces armées et pour la République ».
Il a l’imputée à l’Alliance des forces démocratiques-l’Armée nationale pour la libération de l’Ouganda, l’ADF-Nalu, une organisation de rebelles islamistes placée sur la liste des organisations terroristes par les Etats-Unis.
Le porte-parole a précisé que le véhicule du colonel sorti sans escorte avait été frappé par une roquette tirée par les rebelles.
Le colonel Ndala, la trentaine, était un des responsables chargé de la lutte contre les ADF-Nalu après un récent succès contre une autre rébellion.
Il était crédité pour la victoire sur le principal groupe armé de la région, le Mouvement du 23 mars (M23), qui a capitulé en novembre après une offensive de l’armée congolaise et de la brigade d’intervention de l’ONU.
Il a été tué à Matembo, dans le territoire de Beni, dans le nord de la province du Nord-Kivu alors qu’il était sorti préparer une future opération contre l’ADF-Nalu, a ajouté le porte-parole du gouvernement.
Aujourd’hui uniquement composé d’islamistes, le groupe est dirigé depuis 2007 par Jamil Mukulu, un chrétien converti à l’islam.
Les Etats-Unis l’ont placé sur leur liste d’organisations terroristes dès 2001 et Jamil Mukulu est visé par des sanctions de l’ONU depuis 2011 et de l’Union européenne depuis 2012.
La mort de l’officier dont un journaliste de l’AFP a vu le corps calciné et décapité a choqué ses hommes et suscité des interrogations sur une disparition qui a aussi ému la population.
Une opération compliquée
A Beni, où les rues se sont vidées, des habitants se demandaient si la traque des groupe armés pourrait se poursuivre comme prévu alors que les combattants des ADF-Nalu s’abritent sur les pentes de la chaîne volcanique du Rwenzori qui culmine à plus de 5.000 m.
« Avant d’attaquer les ADF-Nalu, il faut savoir où ils sont précisément, quels sont leurs moyens (…), le renseignement est compliqué, les conditions environnementales sont compliquées, la conjoncture n’est pas favorable », estime un observateur militaire.
Le 16 décembre, la Monusco avait dénoncé le massacre d’au moins 21 personnes dans deux villages du Beni, un « carnage » attribué par la société civile aux ADF-Nalu.
L’armée et l’ONU avaient promis d’agir contre cette rébellion qui a très longtemps bénéficié de la bienveillance de Kinshasa.
Le 25 décembre, les ADF-Nalu se sont emparés de Kamango, localité à près de 500 km au nord de la capitale provinciale Goma mais l’armée et l’ONU ont repris la ville le jour même.
Par ailleurs, jeudi soir, une source à l’aéroport militaire de Ndolo avait déclaré qu' »un véhicule plein d’hommes armés non identifiés est arrivé et ils se sont mis à tirer directement vers l’aéroport. Des soldats de la force aérienne ont alors commencé à répliquer ».
Le porte-parole du gouvernement, M. Mende, a ensuite déclaré qu' »il s’agissait d’un incident arrivé en dehors de l’aéroport de Ndolo, bien qu’un militaire de la force navale soit impliqué ».
Il a précisé à l’AFP que le militaire qui servait de gardien dans une entreprise proche, avait tiré pour faire fuir un voleur.
Des habitants de la zone ont aussi dit avoir entendu des tirs qui avaient ensuite cessé.
Lundi, une prise d’otages avaient eu lieu à la télévision publique avant que des tirs à l’aéroport international de Njili, situé à une dizaine de kilomètres de celui de Ndolo, et à l’état-major général de l’armée dans le cadre d’une série d’attaques qualifiée par le gouvernement d' »offensive terroriste ».
Peu après, d’autres tirs avaient eu lieu à Lubumbashi, deuxième ville de RDC située au Katanga, dans le sud-est, et des attaques avaient été signalées à l’aéroport de Kindu, capitale de la province du Maniema, dans l’est.
Des assaillants se sont réclamés du pasteur Joseph Mukungubila Mutombo, qui se surnomme « prophète de l’Eternel » et a été candidat à la présidentielle de 2006 remportée par Joseph Kabila.
Le bilan gouvernemental est de 103 morts, dont 95 assaillants et 8 militaires.
Il a l’imputée à l’Alliance des forces démocratiques-l’Armée nationale pour la libération de l’Ouganda, l’ADF-Nalu, une organisation de rebelles islamistes placée sur la liste des organisations terroristes par les Etats-Unis.
Le porte-parole a précisé que le véhicule du colonel sorti sans escorte avait été frappé par une roquette tirée par les rebelles.
Le colonel Ndala, la trentaine, était un des responsables chargé de la lutte contre les ADF-Nalu après un récent succès contre une autre rébellion.
Il était crédité pour la victoire sur le principal groupe armé de la région, le Mouvement du 23 mars (M23), qui a capitulé en novembre après une offensive de l’armée congolaise et de la brigade d’intervention de l’ONU.
Il a été tué à Matembo, dans le territoire de Beni, dans le nord de la province du Nord-Kivu alors qu’il était sorti préparer une future opération contre l’ADF-Nalu, a ajouté le porte-parole du gouvernement.
Aujourd’hui uniquement composé d’islamistes, le groupe est dirigé depuis 2007 par Jamil Mukulu, un chrétien converti à l’islam.
Les Etats-Unis l’ont placé sur leur liste d’organisations terroristes dès 2001 et Jamil Mukulu est visé par des sanctions de l’ONU depuis 2011 et de l’Union européenne depuis 2012.
La mort de l’officier dont un journaliste de l’AFP a vu le corps calciné et décapité a choqué ses hommes et suscité des interrogations sur une disparition qui a aussi ému la population.
Une opération compliquée
A Beni, où les rues se sont vidées, des habitants se demandaient si la traque des groupe armés pourrait se poursuivre comme prévu alors que les combattants des ADF-Nalu s’abritent sur les pentes de la chaîne volcanique du Rwenzori qui culmine à plus de 5.000 m.
« Avant d’attaquer les ADF-Nalu, il faut savoir où ils sont précisément, quels sont leurs moyens (…), le renseignement est compliqué, les conditions environnementales sont compliquées, la conjoncture n’est pas favorable », estime un observateur militaire.
Le 16 décembre, la Monusco avait dénoncé le massacre d’au moins 21 personnes dans deux villages du Beni, un « carnage » attribué par la société civile aux ADF-Nalu.
L’armée et l’ONU avaient promis d’agir contre cette rébellion qui a très longtemps bénéficié de la bienveillance de Kinshasa.
Le 25 décembre, les ADF-Nalu se sont emparés de Kamango, localité à près de 500 km au nord de la capitale provinciale Goma mais l’armée et l’ONU ont repris la ville le jour même.
Par ailleurs, jeudi soir, une source à l’aéroport militaire de Ndolo avait déclaré qu' »un véhicule plein d’hommes armés non identifiés est arrivé et ils se sont mis à tirer directement vers l’aéroport. Des soldats de la force aérienne ont alors commencé à répliquer ».
Le porte-parole du gouvernement, M. Mende, a ensuite déclaré qu' »il s’agissait d’un incident arrivé en dehors de l’aéroport de Ndolo, bien qu’un militaire de la force navale soit impliqué ».
Il a précisé à l’AFP que le militaire qui servait de gardien dans une entreprise proche, avait tiré pour faire fuir un voleur.
Des habitants de la zone ont aussi dit avoir entendu des tirs qui avaient ensuite cessé.
Lundi, une prise d’otages avaient eu lieu à la télévision publique avant que des tirs à l’aéroport international de Njili, situé à une dizaine de kilomètres de celui de Ndolo, et à l’état-major général de l’armée dans le cadre d’une série d’attaques qualifiée par le gouvernement d' »offensive terroriste ».
Peu après, d’autres tirs avaient eu lieu à Lubumbashi, deuxième ville de RDC située au Katanga, dans le sud-est, et des attaques avaient été signalées à l’aéroport de Kindu, capitale de la province du Maniema, dans l’est.
Des assaillants se sont réclamés du pasteur Joseph Mukungubila Mutombo, qui se surnomme « prophète de l’Eternel » et a été candidat à la présidentielle de 2006 remportée par Joseph Kabila.
Le bilan gouvernemental est de 103 morts, dont 95 assaillants et 8 militaires.
AFP