Le secrétaire général de la Francophonie Abdou Diouf a appelé jeudi le pouvoir et l’opposition en Guinée à engager « sans délai » un « dialogue constructif indispensable à la tenue d’élections crédibles et transparentes ».
Dans un communiqué, Abdou Diouf fait part de sa « vive préoccupation face aux violences survenues depuis plusieurs jours en Guinée » qui ont fait 12 morts et 89 blessés selon un bilan officiel.
Il « appelle l’ensemble des parties à la retenue et les exhorte à s’engager sans délai dans un dialogue constructif, indispensable à la tenue d’élections crédibles et transparentes ».
L’ancien président sénégalais rappelle que « l’organisation d’élections législatives inclusives est essentielle à la poursuite du processus de consolidation de la paix en Guinée ».
L’opposition guinéenne conteste la date du 30 juin pour le scrutin, fixée selon elle sans concertation par la Commission électorale nationale indépendante, et soupçonne le régime d’Alpha Condé, premier chef d’Etat démocratiquement élu en Guinée, de vouloir préparer des fraudes pour s’assurer une majorité à l’Assemblée nationale.
Les opposants ont organisé ces derniers mois plusieurs marches pour réclamer des élections législatives « libres et transparentes » qui ont le plus souvent dégénéré en violences meurtrières.
Les législatives sont attendues depuis 2011 en Guinée et ont déjà été maintes fois repoussées.
Dans un communiqué, Abdou Diouf fait part de sa « vive préoccupation face aux violences survenues depuis plusieurs jours en Guinée » qui ont fait 12 morts et 89 blessés selon un bilan officiel.
Il « appelle l’ensemble des parties à la retenue et les exhorte à s’engager sans délai dans un dialogue constructif, indispensable à la tenue d’élections crédibles et transparentes ».
L’ancien président sénégalais rappelle que « l’organisation d’élections législatives inclusives est essentielle à la poursuite du processus de consolidation de la paix en Guinée ».
L’opposition guinéenne conteste la date du 30 juin pour le scrutin, fixée selon elle sans concertation par la Commission électorale nationale indépendante, et soupçonne le régime d’Alpha Condé, premier chef d’Etat démocratiquement élu en Guinée, de vouloir préparer des fraudes pour s’assurer une majorité à l’Assemblée nationale.
Les opposants ont organisé ces derniers mois plusieurs marches pour réclamer des élections législatives « libres et transparentes » qui ont le plus souvent dégénéré en violences meurtrières.
Les législatives sont attendues depuis 2011 en Guinée et ont déjà été maintes fois repoussées.
afp
