Durban s’est mis au rythme de la conférence de l’ONU sur le climat, qui démarre lundi pour deux semaines, résonnant d’appels à la « justice » de militants venus à bord du « train du climat » ou en vélo et des premiers discours officiels au milieu des ultimes préparatifs. « Nous n’avons qu’une maison et que vous soyez riches ou pauvres, c’est votre seule maison. » Plus énergique que jamais, malgré ses 80 ans, Desmond Tutu s’est fait dimanche le porte-voix de ceux qui veulent davantage d’implication des pays riches contre le changement climatique.
« Nous devons avancer ensemble », a clamé le prix Nobel de la Paix devant quelques milliers de personnes lors d’un rassemblement-concert pour une « justice climatique » au stade de King’s Park, au terme duquel a été présentée une pétition en ce sens signée par 200.000 personnes à travers le monde.
Une assistance clairsemée qui n’a pas douché l’enthousiasme de Kyla Davies, une Sud-Africaine, qui voit le rendez-vous de Durban comme « un très grand moment pour l’Afrique du Sud! ».
Cette artiste, qui a mis en scène une pièce de théâtre pour enfants sur le changement climatique qui sera jouée en ville en marge de la conférence, est arrivée dimanche à Durban, à bord du « Train du climat » qui avait quitté Le Cap fin octobre et a traversé ensuite tout le pays.
Dylan McGarry, un jeune homme qui a fait le même voyage, renonnaît que ce ne sont pas les négociations elles-mêmes qui l’ont motivé: « Il n’y aura probablement pas de grand résultat, mais le côté positif peut venir des gens qui gravitent autour », espère-il.
« Nous devons avancer ensemble », a clamé le prix Nobel de la Paix devant quelques milliers de personnes lors d’un rassemblement-concert pour une « justice climatique » au stade de King’s Park, au terme duquel a été présentée une pétition en ce sens signée par 200.000 personnes à travers le monde.
Une assistance clairsemée qui n’a pas douché l’enthousiasme de Kyla Davies, une Sud-Africaine, qui voit le rendez-vous de Durban comme « un très grand moment pour l’Afrique du Sud! ».
Cette artiste, qui a mis en scène une pièce de théâtre pour enfants sur le changement climatique qui sera jouée en ville en marge de la conférence, est arrivée dimanche à Durban, à bord du « Train du climat » qui avait quitté Le Cap fin octobre et a traversé ensuite tout le pays.
Dylan McGarry, un jeune homme qui a fait le même voyage, renonnaît que ce ne sont pas les négociations elles-mêmes qui l’ont motivé: « Il n’y aura probablement pas de grand résultat, mais le côté positif peut venir des gens qui gravitent autour », espère-il.
Augusto Mafigo, président du syndicat national des petits fermiers au Mozambique, explique pour sa part avoir fait le déplacement, en bus, jusqu’à Durban pour « echanger les expériences avec d’autres ».
« Nous voulons voir comment réussir à développer l’agriculture en s’adaptant au changement climatique », explique-t-il, vêtu d’un T-shirt « Nous voulons une justice climatique maintenant! »
Ailleurs en ville, sur la plage, les curieux pouvaient voir quelques militants de l’ONG Oxfam attablés les pieds dans l’eau.
Une action pour souligner l’impact à l’avenir du changement climatique sur le coût de la nourriture en raison de la multiplication attendue des événements météorologiques extrêmes comme les indondations ou les vagues de chaleur.
Autour du centre des conférences lui-même, qui va accueillir quelque 12.000 délégués, experts, ONG et journalistes jusqu’au 9 décembre, des ouvriers s’activaient encore dimanche autour des allées d’accès et des stands d’exposition pour que tout soit prêt pour l’ouverture officielle lundi matin.
Avant même le début des négociations, la responsable climat de l’ONU, Christiana Figueres a rappelé de son côté, lors d’une conférence de presse, que la question de l’avenir du protocole de Kyoto, seul traité existant qui impose des émissions de gaz à effet de serre à une quarantaine de pays industrialisés, s’annonçait comme « une mission délicate » pour les gouvernements.
Les pays en développement réclament de nouveaux engagements des pays industrialisés concernés par le protocole de Kyoto à l’issue d’une première période d’engagements se terminant fin 2012.
Mais plusieurs d’entre eux — le Japon, la Russie et le Canada — refusent de poursuivre dans un cadre qui ne s’applique pas aux Etats-Unis ni à la Chine, les deux plus grands émetteurs de CO2 au monde.
La bonne nouvelle, a toutefois souligné Mme Figueres, est « l’élan croissant pour l’action ». Elle a évoqué les actions récemment mises en place dans une vingtaine de pays pour réduire les émissions de CO2, qui ont de nouveau battu des records l’an passé.
« Nous voulons voir comment réussir à développer l’agriculture en s’adaptant au changement climatique », explique-t-il, vêtu d’un T-shirt « Nous voulons une justice climatique maintenant! »
Ailleurs en ville, sur la plage, les curieux pouvaient voir quelques militants de l’ONG Oxfam attablés les pieds dans l’eau.
Une action pour souligner l’impact à l’avenir du changement climatique sur le coût de la nourriture en raison de la multiplication attendue des événements météorologiques extrêmes comme les indondations ou les vagues de chaleur.
Autour du centre des conférences lui-même, qui va accueillir quelque 12.000 délégués, experts, ONG et journalistes jusqu’au 9 décembre, des ouvriers s’activaient encore dimanche autour des allées d’accès et des stands d’exposition pour que tout soit prêt pour l’ouverture officielle lundi matin.
Avant même le début des négociations, la responsable climat de l’ONU, Christiana Figueres a rappelé de son côté, lors d’une conférence de presse, que la question de l’avenir du protocole de Kyoto, seul traité existant qui impose des émissions de gaz à effet de serre à une quarantaine de pays industrialisés, s’annonçait comme « une mission délicate » pour les gouvernements.
Les pays en développement réclament de nouveaux engagements des pays industrialisés concernés par le protocole de Kyoto à l’issue d’une première période d’engagements se terminant fin 2012.
Mais plusieurs d’entre eux — le Japon, la Russie et le Canada — refusent de poursuivre dans un cadre qui ne s’applique pas aux Etats-Unis ni à la Chine, les deux plus grands émetteurs de CO2 au monde.
La bonne nouvelle, a toutefois souligné Mme Figueres, est « l’élan croissant pour l’action ». Elle a évoqué les actions récemment mises en place dans une vingtaine de pays pour réduire les émissions de CO2, qui ont de nouveau battu des records l’an passé.
AFP