La France achève actuellement le retrait de ses forces qui ont participé aux opérations en Libye, après sept mois de conflit et quelque 5.600 sorties aériennes pour les seules forces françaises, a indiqué jeudi à Paris l’état-major des armées. Quatre derniers avions de combat Rafale et un drone étaient encore stationnés jeudi sur la base italienne de Sigonella en Sicile et devaient être rapatriés « dans les prochains jours », a précisé le porte-parole adjoint de l’état-major, le capitaine de frégate Bertrand Bonneau.
Tous les bâtiments de la marine nationale ont en revanche été retirés du théâtre des opérations, situé au large de la Libye, a-t-il ajouté.
Du 19 mars, date du début de l’offensive de l’Otan, au 31 octobre, 4.200 militaires français ont participé aux opérations en Libye, a indiqué l’état-major, dans un premier bilan. Plus de 40 avions, une vingtaine d’hélicoptères et une dizaine de bâtiments de combats ont également été mobilisés.
Les avions français ont procédé à 5.600 sorties, dont 3.100 « sorties offensives », soit au total 27.000 heures de vol, et un millier d’objectifs militaires des forces du colonel Kadhafi ont, selon la même source, été détruits.
Le ministre de la Défense, Gérard Longuet, avait chiffré fin octobre à « un peu au-delà de 300 millions d’euros » le « coût direct » de la participation française à l’opération internationale en Libye, soit « un tiers du budget » des Opérations extérieures (Opex) de l’armée françaises pour 2011.
Le chef d’état-major des armées, l’amiral Edouard Guillaud, avait estimé pour sa part « le bilan technique » de l’opération « tout à fait formidable ». « Sept mois, c’est court. D’une part nous n’avions personne au sol (…), d’autre part nous avons toujours fait très attention à respecter la légalité et à ne pas faire de dégâts collatéraux », avait-il souligné.
L’Otan a mis fin le 31 octobre à l’opération « Protecteur unifié » à laquelle ont participé 28 pays, onze jours après la mort du colonel Kadhafi.
Tous les bâtiments de la marine nationale ont en revanche été retirés du théâtre des opérations, situé au large de la Libye, a-t-il ajouté.
Du 19 mars, date du début de l’offensive de l’Otan, au 31 octobre, 4.200 militaires français ont participé aux opérations en Libye, a indiqué l’état-major, dans un premier bilan. Plus de 40 avions, une vingtaine d’hélicoptères et une dizaine de bâtiments de combats ont également été mobilisés.
Les avions français ont procédé à 5.600 sorties, dont 3.100 « sorties offensives », soit au total 27.000 heures de vol, et un millier d’objectifs militaires des forces du colonel Kadhafi ont, selon la même source, été détruits.
Le ministre de la Défense, Gérard Longuet, avait chiffré fin octobre à « un peu au-delà de 300 millions d’euros » le « coût direct » de la participation française à l’opération internationale en Libye, soit « un tiers du budget » des Opérations extérieures (Opex) de l’armée françaises pour 2011.
Le chef d’état-major des armées, l’amiral Edouard Guillaud, avait estimé pour sa part « le bilan technique » de l’opération « tout à fait formidable ». « Sept mois, c’est court. D’une part nous n’avions personne au sol (…), d’autre part nous avons toujours fait très attention à respecter la légalité et à ne pas faire de dégâts collatéraux », avait-il souligné.
L’Otan a mis fin le 31 octobre à l’opération « Protecteur unifié » à laquelle ont participé 28 pays, onze jours après la mort du colonel Kadhafi.
AFP