Sur l’emblématique place Tahrir du Caire, la foule portait des banderoles sur lesquelles on pouvait lire "Notre révolution continue" ou "Le peuple demande la réalisation des promesses du printemps arabe".
Le cheikh Mazhar Chahine, qui dirigeait la prière musulmane du vendredi sur la place, a appelé les manifestants à "continuer d’oeuvrer à la réalisation des nobles objectifs de la révolution que sont le changement, la liberté et la justice sociale".
Il a appelé de ses voeux un gouvernement "qui soit capable de répondre aux aspirations des gens qui se sont révoltés pour avoir une vie digne".
"Le pouvoir se moque de nous. Il pense que la révolution est finie et que les gens vont rester à la maison. Il se trompe et c’est pour cela que nous sommes ici", a affirmé Mohamed el-Saïd, un étudiant de 20 ans.
Un autre manifestant portait une pancarte où était écrit: "Nous n’avons pas vu de changement. Nous avons renversé Moubarak, mais nous avons un maréchal à la place", en allusion au maréchal Hussein Tantaoui, chef du conseil militaire qui dirige le pays.
Le cheikh Mazhar Chahine, qui dirigeait la prière musulmane du vendredi sur la place, a appelé les manifestants à "continuer d’oeuvrer à la réalisation des nobles objectifs de la révolution que sont le changement, la liberté et la justice sociale".
Il a appelé de ses voeux un gouvernement "qui soit capable de répondre aux aspirations des gens qui se sont révoltés pour avoir une vie digne".
"Le pouvoir se moque de nous. Il pense que la révolution est finie et que les gens vont rester à la maison. Il se trompe et c’est pour cela que nous sommes ici", a affirmé Mohamed el-Saïd, un étudiant de 20 ans.
Un autre manifestant portait une pancarte où était écrit: "Nous n’avons pas vu de changement. Nous avons renversé Moubarak, mais nous avons un maréchal à la place", en allusion au maréchal Hussein Tantaoui, chef du conseil militaire qui dirige le pays.
L’ancien secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa, qui entend se présenter à la prochaine présidentielle, a rejoint le rassemblement place Tahrir et affirmé aux manifestants qu’il soutenait "leur demande légitime de procéder dans les plus brefs délais au jugement de l’ancien président" Moubarak, prévu le 3 août.
Les manifestants étaient également plusieurs milliers à Alexandrie (nord), la deuxième ville du pays, et près de 10.000 à Suez (nord-est), selon des correspondants de l’AFP.
A Ismaïliya, sur la canal de Suez, des milliers de personnes ont scandé "à bas le maréchal".
A Charm el-Cheikh, sur la mer Rouge, des centaines de manifestants se sont rassemblés devant l’hôpital où se trouve Hosni Moubarak pour demander qu’il quitte la station balnéaire, où sa présence est accusée de nuire au tourisme.
Ces rassemblements répondent à l’appel de mouvements de jeunes pro-démocratie et de partis laïques. Le puissant mouvement des Frères musulmans, qui avait dans un premier temps hésité à s’y rallier, a finalement appelé à manifester.
Mercredi, le gouvernement avait appelé les manifestants à "préserver le caractère pacifique des rassemblements" et mis en garde contre "les complots visant à inciter au chaos pour ternir l’image du pays".
L’armée égyptienne, adulée au lendemain de la chute de M. Moubarak pour sa retenue durant le soulèvement et pour ses promesses de démocratisation du pays, est aujourd’hui la cible de critiques de plus en plus vives.
Les manifestants demandent tout particulièrement la démission des responsables de l’ancien régime encore dans les allées du pouvoir et de la haute administration.
Ils demandent aussi à l’armée de cesser d’utiliser les tribunaux militaires pour juger les civils, ainsi que la levée de la loi sur l’état d’urgence en vigueur tout au long des trente années de règne de M. Moubarak.
Ils réclament également des sanctions contre les policiers impliqués dans la répression du soulèvement de janvier-février, qui a fait officiellement près de 850 morts. A ce jour un seul a été condamné, par contumace.
La relaxe en début de semaine de trois ex-ministres de M. Moubarak inculpés dans des affaires de corruption a aggravé le sentiment de frustration d’une partie de la population.
Le pouvoir a tenté au cours des derniers jours de répondre à certaines revendications, en annonçant par exemple la création d’un fonds d’aide sociale et médicale pour les familles des victimes de la révolte du début de l’année.
Il a également décidé de dissoudre les conseils municipaux, élus sous M. Moubarak et toujours contrôlés par ses amis politiques.
La justice a également annoncé jeudi le renvoi devant un tribunal de 25 personnes accusées d’avoir organisé le 2 février des violences particulièrement meurtrières contre les manifestants de la place Tahrir.
Les manifestants étaient également plusieurs milliers à Alexandrie (nord), la deuxième ville du pays, et près de 10.000 à Suez (nord-est), selon des correspondants de l’AFP.
A Ismaïliya, sur la canal de Suez, des milliers de personnes ont scandé "à bas le maréchal".
A Charm el-Cheikh, sur la mer Rouge, des centaines de manifestants se sont rassemblés devant l’hôpital où se trouve Hosni Moubarak pour demander qu’il quitte la station balnéaire, où sa présence est accusée de nuire au tourisme.
Ces rassemblements répondent à l’appel de mouvements de jeunes pro-démocratie et de partis laïques. Le puissant mouvement des Frères musulmans, qui avait dans un premier temps hésité à s’y rallier, a finalement appelé à manifester.
Mercredi, le gouvernement avait appelé les manifestants à "préserver le caractère pacifique des rassemblements" et mis en garde contre "les complots visant à inciter au chaos pour ternir l’image du pays".
L’armée égyptienne, adulée au lendemain de la chute de M. Moubarak pour sa retenue durant le soulèvement et pour ses promesses de démocratisation du pays, est aujourd’hui la cible de critiques de plus en plus vives.
Les manifestants demandent tout particulièrement la démission des responsables de l’ancien régime encore dans les allées du pouvoir et de la haute administration.
Ils demandent aussi à l’armée de cesser d’utiliser les tribunaux militaires pour juger les civils, ainsi que la levée de la loi sur l’état d’urgence en vigueur tout au long des trente années de règne de M. Moubarak.
Ils réclament également des sanctions contre les policiers impliqués dans la répression du soulèvement de janvier-février, qui a fait officiellement près de 850 morts. A ce jour un seul a été condamné, par contumace.
La relaxe en début de semaine de trois ex-ministres de M. Moubarak inculpés dans des affaires de corruption a aggravé le sentiment de frustration d’une partie de la population.
Le pouvoir a tenté au cours des derniers jours de répondre à certaines revendications, en annonçant par exemple la création d’un fonds d’aide sociale et médicale pour les familles des victimes de la révolte du début de l’année.
Il a également décidé de dissoudre les conseils municipaux, élus sous M. Moubarak et toujours contrôlés par ses amis politiques.
La justice a également annoncé jeudi le renvoi devant un tribunal de 25 personnes accusées d’avoir organisé le 2 février des violences particulièrement meurtrières contre les manifestants de la place Tahrir.
Diasporas – News — AFP