"Tout n’est pas clair dans le comportement des dirigeants du Sofitel et du groupe Accor et il peut y avoir eu des connexions entre le groupe Accor avant ou après l’affaire et peut-être certaines officines françaises", a-t-il déclaré sur France Info.
"Moi je n’irai pas plus loin, ce n’est pas à moi de faire l’enquête" mais "je pense qu’il peut y avoir une version française comme il peut y avoir une version américaine de cette affaire", a ajouté le vice-président du groupe PS à l’Assemblée nationale.
"Il a pu y avoir à un moment une connexion encore une fois, soit avant le déroulement de ce qui s’est passé, soit après. Je voudrais qu’on aille jusqu’au bout de l’investigation, c’est tout", a-t-il souligné.
"Je n’accuse absolument personne. Je ne pense pas que ce soit à un haut niveau de responsabilités politiques" qu’il puisse y avoir des connexions, "je pense qu’il y a quelque chose qui s’est passé entre Paris et New York", a poursuivi M. Loncle.
Interrogé par l’AFP dans l’après-midi, l’élu de l’Eure a déclaré qu’il aimerait avoir des réponses précises aux questions suivantes: "A qui les gens de l’hôtel Sofitel ont-ils téléphoné à Paris ? Au patron des Renseignements généraux (DCRI) ? Qu’est-ce qu’ils ont dit ? A quelle heure ont-ils téléphoné cette fameuse nuit du 14 mai ?"
"La question du timing est importante. Il n’est pas anodin de savoir quand le groupe Accor a été prévenu, de même que quand (le ministre de l’Intérieur) Claude Guéant a été prévenu…", fait-il valoir.
"Il y a malheureusement des officines dans notre pays qui n’ont rien à voir avec les responsables officiels. Je ne suis pas procureur. Nous avons juste besoin de la vérité. Dans ma circonscription, les électeurs m’assaillent de questions", a ajouté M. Loncle.
Le groupe Accor a de son côté nié "formellement" toute intervention de ses dirigeants dans l’affaire DSK.
"Les dirigeants du groupe Accor démentent formellement les allégations proférées à leur encontre, laissant entendre qu’ils seraient intervenus d’une quelconque manière dans le déroulement et le traitement de cette affaire", a indiqué le groupe dans un communiqué.
"Ces informations sont sans fondement et pourraient être considérées comme diffamatoires", a-t-il poursuivi.
Le groupe est "tenu à un devoir de réserve dans le cadre de la procédure judiciaire en cours sur l’affaire intervenue au Sofitel New York samedi 14 mai et reste à la disposition des autorités américaines pour que toute la lumière soit faite sur cette affaire", a-t-il simplement ajouté.
Michèle Sabban, vice-présidente PS du conseil régional d’Ile-de-France, autre fidèle de Dominique Strauss-Kahn, a affirmé quant à elle, sur RCJ, que l’affaire DSK constituait "un attentat politique", s’interrogeant sur "l’attitude de la direction du Sofitel" de New York.
"Ce que je voudrais c’est que, un, cet homme puisse laver son honneur. Deux, que la réhabilitation soit à la hauteur de sa destruction parce que c’est quand même un attentat politique", a-t-elle déclaré.
"Un homme politique comme lui ne peut pas se permettre de laisser les choses en l’état. Je connais sa force et vous avez vu sa femme, ils ne se sont pas lâchés tous les deux. Ils ont été à la hauteur ensemble et, ensemble, ils vont se battre pour que la vérité, complètement, soit rétablie et bien au-delà de ce que vous pouvez penser…", a ajouté Mme Sabban.
Parlant à nouveau de "manipulation", elle a jugé qu’il fallait "regarder l’attitude de la direction du Sofitel parce qu’il y a quand même quelque chose qui ne va pas" avec notamment le directeur de l’hôtel qui "a pris le temps aussi pour appeler Paris".
"Le Sofitel, le commissaire de police de New York qui a été décoré, je crois, de la Légion d’honneur par Nicolas Sarkozy il y a peu de temps. Comment un commissaire de quartier ne prévient pas ses hautes autorités qu’une personnalité internationale est apparemment accusée d’un fait grave ? Comment expliquez-vous que deux jours avant l’audience surprise de DSK, l’inspectrice spécialisée dans les crimes sexuels a démissionné ? Comment vous expliquez tout ça ? Il y a beaucoup de choses qui restent sans réponse", a lâché Mme Sabban.
"Moi je n’irai pas plus loin, ce n’est pas à moi de faire l’enquête" mais "je pense qu’il peut y avoir une version française comme il peut y avoir une version américaine de cette affaire", a ajouté le vice-président du groupe PS à l’Assemblée nationale.
"Il a pu y avoir à un moment une connexion encore une fois, soit avant le déroulement de ce qui s’est passé, soit après. Je voudrais qu’on aille jusqu’au bout de l’investigation, c’est tout", a-t-il souligné.
"Je n’accuse absolument personne. Je ne pense pas que ce soit à un haut niveau de responsabilités politiques" qu’il puisse y avoir des connexions, "je pense qu’il y a quelque chose qui s’est passé entre Paris et New York", a poursuivi M. Loncle.
Interrogé par l’AFP dans l’après-midi, l’élu de l’Eure a déclaré qu’il aimerait avoir des réponses précises aux questions suivantes: "A qui les gens de l’hôtel Sofitel ont-ils téléphoné à Paris ? Au patron des Renseignements généraux (DCRI) ? Qu’est-ce qu’ils ont dit ? A quelle heure ont-ils téléphoné cette fameuse nuit du 14 mai ?"
"La question du timing est importante. Il n’est pas anodin de savoir quand le groupe Accor a été prévenu, de même que quand (le ministre de l’Intérieur) Claude Guéant a été prévenu…", fait-il valoir.
"Il y a malheureusement des officines dans notre pays qui n’ont rien à voir avec les responsables officiels. Je ne suis pas procureur. Nous avons juste besoin de la vérité. Dans ma circonscription, les électeurs m’assaillent de questions", a ajouté M. Loncle.
Le groupe Accor a de son côté nié "formellement" toute intervention de ses dirigeants dans l’affaire DSK.
"Les dirigeants du groupe Accor démentent formellement les allégations proférées à leur encontre, laissant entendre qu’ils seraient intervenus d’une quelconque manière dans le déroulement et le traitement de cette affaire", a indiqué le groupe dans un communiqué.
"Ces informations sont sans fondement et pourraient être considérées comme diffamatoires", a-t-il poursuivi.
Le groupe est "tenu à un devoir de réserve dans le cadre de la procédure judiciaire en cours sur l’affaire intervenue au Sofitel New York samedi 14 mai et reste à la disposition des autorités américaines pour que toute la lumière soit faite sur cette affaire", a-t-il simplement ajouté.
Michèle Sabban, vice-présidente PS du conseil régional d’Ile-de-France, autre fidèle de Dominique Strauss-Kahn, a affirmé quant à elle, sur RCJ, que l’affaire DSK constituait "un attentat politique", s’interrogeant sur "l’attitude de la direction du Sofitel" de New York.
"Ce que je voudrais c’est que, un, cet homme puisse laver son honneur. Deux, que la réhabilitation soit à la hauteur de sa destruction parce que c’est quand même un attentat politique", a-t-elle déclaré.
"Un homme politique comme lui ne peut pas se permettre de laisser les choses en l’état. Je connais sa force et vous avez vu sa femme, ils ne se sont pas lâchés tous les deux. Ils ont été à la hauteur ensemble et, ensemble, ils vont se battre pour que la vérité, complètement, soit rétablie et bien au-delà de ce que vous pouvez penser…", a ajouté Mme Sabban.
Parlant à nouveau de "manipulation", elle a jugé qu’il fallait "regarder l’attitude de la direction du Sofitel parce qu’il y a quand même quelque chose qui ne va pas" avec notamment le directeur de l’hôtel qui "a pris le temps aussi pour appeler Paris".
"Le Sofitel, le commissaire de police de New York qui a été décoré, je crois, de la Légion d’honneur par Nicolas Sarkozy il y a peu de temps. Comment un commissaire de quartier ne prévient pas ses hautes autorités qu’une personnalité internationale est apparemment accusée d’un fait grave ? Comment expliquez-vous que deux jours avant l’audience surprise de DSK, l’inspectrice spécialisée dans les crimes sexuels a démissionné ? Comment vous expliquez tout ça ? Il y a beaucoup de choses qui restent sans réponse", a lâché Mme Sabban.
Diaporas-News — AFP