Debout dans une salle de cours, Darah Elhady, psychologue explique, pour commencer, quelques principes que tous connaissent ne serait ce qu’intuitivement, comme par exemple la difficulté pour l’être humain de faire face à un état de stress prolongé.
Les habitants de Benghazi, berceau de la contestation contre le régime autoritaire de Mouammar Kadhafi devenue aujourd’hui la "capitale" des rebelles", ont été terrorisés pendant des semaines par les tirs des snipers et les obus des troupes loyalistes.
Les vestiges de la guerre sont encore visibles partout et les combats se poursuivent à l’ouest, à seulement 80 minutes de là.
Seul les avions de l’Otan et une "armée" rebelle sous-équipée, constituée pour l’essentiel de jeunes volontaires sans expérience militaire, tiennent les forces du colonel Kadhafi à distance.
Darah Elhaly demande à ses élèves de nommer quelques symptômes de l’état de stress. Insomnie, fatigue, cauchemars, comportements violents, pleurs: les réponses, données parfois avec prudence, ne tardent pas.
Les habitants de Benghazi, berceau de la contestation contre le régime autoritaire de Mouammar Kadhafi devenue aujourd’hui la "capitale" des rebelles", ont été terrorisés pendant des semaines par les tirs des snipers et les obus des troupes loyalistes.
Les vestiges de la guerre sont encore visibles partout et les combats se poursuivent à l’ouest, à seulement 80 minutes de là.
Seul les avions de l’Otan et une "armée" rebelle sous-équipée, constituée pour l’essentiel de jeunes volontaires sans expérience militaire, tiennent les forces du colonel Kadhafi à distance.
Darah Elhaly demande à ses élèves de nommer quelques symptômes de l’état de stress. Insomnie, fatigue, cauchemars, comportements violents, pleurs: les réponses, données parfois avec prudence, ne tardent pas.
Instituteurs, psychologues et travailleurs sociaux -les premiers concernés par le problème- seront également formés par Mme Elhady et ses collègues du International Medical Corps.
"Ces personnes s’occupent, ou auront à s’occuper, de survivants", explique-t-elle. "Ils doivent avoir un certain nombre d’informations de base. Comment reconnaître les signes de stress et savoir quand il est nécessaire d’avoir une aide spécialisée", poursuit-elle.
"C’est utile pour eux mêmes aussi" car ils vivent la même situation, souligne-t-elle.
Une attention particulière est portée au stress subi par les enfants, explique-t-elle.
Certains médecins sont traumatisés après avoir dû travailler et vivre dans le chaos ayant suivi l’expulsion des forces loyalistes et ce souvenir est plus difficile à gérer pour eux que d’avoir à intervenir sur des patients mutilés ou grièvement blessés par des tirs.
Pour un groupe de médecins de l’hôpital Al-Jelaa, les conséquences de la situation chaotique à Benghazi ont été assez brutales.
Alors qu’ils s’occupaient d’un blessé dans l’unité des soins intensifs, ils ont assisté, impuissants, à l’exécution d’un patient par un homme armé.
"Ces personnes s’occupent, ou auront à s’occuper, de survivants", explique-t-elle. "Ils doivent avoir un certain nombre d’informations de base. Comment reconnaître les signes de stress et savoir quand il est nécessaire d’avoir une aide spécialisée", poursuit-elle.
"C’est utile pour eux mêmes aussi" car ils vivent la même situation, souligne-t-elle.
Une attention particulière est portée au stress subi par les enfants, explique-t-elle.
Certains médecins sont traumatisés après avoir dû travailler et vivre dans le chaos ayant suivi l’expulsion des forces loyalistes et ce souvenir est plus difficile à gérer pour eux que d’avoir à intervenir sur des patients mutilés ou grièvement blessés par des tirs.
Pour un groupe de médecins de l’hôpital Al-Jelaa, les conséquences de la situation chaotique à Benghazi ont été assez brutales.
Alors qu’ils s’occupaient d’un blessé dans l’unité des soins intensifs, ils ont assisté, impuissants, à l’exécution d’un patient par un homme armé.
AFP