jeudi, avril 25, 2024
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France: Dernier adieu à Philippe Gildas

Grande figure des médias et visage emblématique de Canal+, Philippe Gildas avait demandé que ses obsèques soient une fête: entre ses chansons préférées et des fous rires à répétition, un dernier adieu comme nulle part ailleurs lui a été rendu lundi.

Accueillis par Maryse Gildas, son épouse, le ministre de la culture Franck Riester, l’un de ses prédécesseurs Jack Lang, l’ancien président de Canal+ Pierre Lescure, Antoine de Caunes, José Garcia, Dominique Farrugia, Bruno Solo, Patrick Poivre d’Arvor, Serge July, Michèle Cotta, Jean-Pierre Elkabbach, Marc-Olivier Fogiel, Michèle Laroque et François Rollin ont notamment assisté à un hommage laïc organisé au crématorium du Père-Lachaise.

Antoine de Caunes, son complice des années « Nulle part ailleurs », a salué « l’immense professionnel » qu’était Philippe Gildas, sans oublier de respecter à la lettre sa volonté de ne pas rendre l’assistance triste.

« Philippe est né dans le religion catholique. Il a décidé de faire sa sortie en homme libre. Leprêtre (ndlr : nom de naissance de Philippe Gildas), il est là, dans la boîte! », a dit Antoine de Caunes, déclenchant un fou-rire.

« Gildas n’était pas un saint, mais la somme de ses défauts n’arrive pas à la cheville de sa principale qualité: une immense bienveillance qui lui vaudra toutes les indulgences », a ajouté Antoine de Caunes qui a rappelé aussi quelques mémorables gaffes à l’antenne de celui à qui il voue « une reconnaissance éternelle ».

« Philippe Gildas nous a appris le fond et la manière, le sens et l’habillage, le bon ordre et la bonne mise en page », a dit pour sa part Pierre Lescure.

« Tu avais l’obsession des news. Jamais ta crédibilité de journaliste n’a été entamée. Tu as fait éclore tant de talents. Tu n’as pas fini de nous inspirer », a ajouté M. Lescure lors de la cérémonie ponctuée par les chansons préférées de Philippe Gildas dont « You are so beautiful » de Joe Cocker, « In my life » des Beatles et « La Folle complainte » de Charles Trénet.

Ses fils et l’un de ses petits-enfants se sont succédé pour rendre hommage au père et au grand-père « animé par une rage de vivre » et d’un humour intact jusqu’au bout. Evoquant ses obsèques, Philippe Gildas s’était réjoui de ne pas avoir à se préoccuper du discours.

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